Si nous sommes fiers de l’engouement suscité autour de la Guignolée, aujourd’hui, ce sont les réussites de notre réseau que nous désirons faire briller de pleins feux. Découvrez ici des initiatives inspirantes et des plus originales !
À l’approche de la Guignolée, une énergie sans pareil s’empare de nous. C’est un moment charnière de l’année, où l’effervescence est à son apogée. Tout se bouscule très rapidement : organiser une levée de fond d’une telle envergure, ce n’est pas rien ! À chaque édition, nous nous surprenons de pouvoir compter sur des personnes mobilisées et engagées, qui se dévouent pour le bien-être des enfants.
La Fondation Dr Julien, c’est bien plus que la mission qu’elle incarne. C’est un réseau de centres de pédiatrie sociale éparpillés à travers les quatre coins du Québec, orchestrés d’une main de maître par du personnel qui ont le cœur sur la main. Nous sommes constamment témoins de leur grande résilience et de leur solidarité envers leurs communautés respectives.
Tout au long de l’année, les bons coups des centres ont fusé de tout côté. Aujourd’hui, c’est à leur tour de rayonner!
Des histoires comme celles-ci, on n’en lit pas tous les jours. Bénévole dévouée depuis les débuts du centre de pédiatrie sociale de Drummondville – Les petits bonheurs, l’admiration de Mme Thérèse Houle pour Dr Julien l’a motivée à s’impliquer. Et quelle implication !
Aujourd’hui âgée de 90 ans, Mme Houle publie en 2015 « Le bonheur comme une mélodie », un livre relatant son parcours parfois difficile, mais reflétant sa grande force et son désir de ne jamais baisser les bras devant l’adversité. Personnellement touchée par la cause de la pédiatrie sociale en communauté, il était tout naturel pour elle que l’intégralité des revenus soit réinvestie pour le bien-être des enfants. De sa voix teintée de passion et bienveillance, on peut sentir tout l’amour que Mme Houle a à donner aux enfants :
« Je suis la maman d’enfants qui ont tous des handicaps. Et à travers eux, j’ai connu d’autres enfants avec des handicaps différents. Ça m’a amenée à vouloir aider les parents de ces enfants. De fil en aiguille, je me suis impliquée dans ma communauté, toujours en gardant en tête les enfants. Ça doit faire au moins 60 ans que je contribue à m’occuper des enfants en difficulté.
Je surveille le travail du Dr Julien depuis ses débuts, j’ai toujours été très intéressée par ce qu’il disait. Je me suis dit « Oui, si je suis capable de faire quelque chose pour cette cause-là un jour, j’vais m’y mettre ». Quand le centre de pédiatrie sociale a ouvert à Drummondville en 2015, je venais d’écrire mon premier livre. C’est un livre qui raconte ce que j’ai fait pour mes enfants et pour beaucoup d’autres enfants. C’est là que j’ai décidé de l’imprimer, de le mettre en vente, et de remettre les revenus en entier au centre de pédiatrie : à la condition qu’on m’aide à organiser un lancement, et que le centre de pédiatrie sociale soit présent pour se présenter à la communauté. Y’avait 129 personnes de présentes, j’étais dépassée ! J’ai commencé à vendre mes livres cette journée-là et je n’ai jamais arrêté.
Pour moi, c’est un plaisir. De voir l’évolution des enfants qui fréquentent le centre, ça me frappe ! On le voit, ces enfants évoluent d’une bonne façon grâce au centre de pédiatrie. Quand on prend le temps d’écouter des enfants, de les écouter pour de vrai, je n’en reviens pas à quel point on apprend des choses… Je suis émerveillée de voir ça, ils sont tellement brillants, tellement sages. On m’a beaucoup aidé dans la vie, c’est ma manière de redonner, et j’ai du temps pour ça. » Thérèse Houle, bénévole au centre de pédiatrie sociale de Drummondville
Continuant d’organiser des évènements dans le but d’y vendre ses livres, Mme Houle est toujours bénévole au centre de pédiatrie sociale de Drummondville. En date d’aujourd’hui, le CPSC Les petits bonheurs a pu récolter près de 17 000 $ grâce à sa générosité. Son premier ouvrage connaissant un franc succès, elle lance son deuxième livre en novembre 2020, « Juste au bord du monde », dont l’entièreté des revenus revient également au centre.
Peu de choses suscitent l’imaginaire comme un bon livre sait le faire. Le 28 novembre dernier, le centre de pédiatrie sociale de Québec lançait un projet des plus emballant : une série de livres jeunesse !
Écrites par des personnalités chères à la ville de Québec, ces histoires nous plongent au cœur des réalités vécues par les jeunes suivis en centre de pédiatrie sociale. En plus de sensibiliser la population, elles envoient un message qui est clair : les enfants, vous n’êtes pas seul.es ! On suit les périples d’Alex, Aurore, Allie et Cédric, des enfants qui ne demandent qu’à être les héros de leurs propres histoires.
En superhéros pas comme les autres, Alex est investi d’une quête identitaire : quel est son superpouvoir et réussira-t-il à le trouver ? Aurore, de son côté, s’est bien longtemps sentie seule, jusqu’au jour où elle comprit qu’elle est née avec un bien drôle de compagnon dans la tête. Arrivera-t-elle à l’apprivoiser ? Allie, quant à elle, court : elle court, court, court, sans jamais s’arrêter. Une grande athlète ? Pas tout à fait… Alors qu’Allie vit une période difficile, saura-t-elle accepter la main qu’on lui tend ? Et Cédric, lui, est un garçon bien triste. Depuis qu’il est tout petit, il porte beaucoup de peine dans son cœur. Pourra-t-il, avec l’aide de la Fée Piosa, comprendre la source de ses tracas ?
À travers ces récits joliment ficelés, l’empathie et la compassion des auteur∙ice∙s pour la pédiatrie sociale est plus que palpable. Peu importe leur propre histoire, tous les enfants pourront se retrouver dans les émotions et les expériences vécues par les personnages principaux.
Vous souhaitez encourager cette magnifique initiative ? Visitez le site du centre de pédiatrie sociale de Québec. Tous les fonds amassés seront redistribués dans les soins et services offerts aux enfants.
Du côté de la Gaspésie, un tout nouveau partenariat avec la firme Horizon met en lumière la paternité au sein de la famille au centre de pédiatrie sociale l’Équipage. Ce projet innovant, réalisé par des ergothérapeutes et chapeauté par Marie-Pierre Dufresne, éducatrice, était pensé spécifiquement pour les pères et leurs enfants.
Les participants ont pu bénéficier d’une multitude d’activités favorisant l’engagement paternel dans un contexte de co-parentalité : de la survie en forêt, de la construction d’outils en bois, des randonnées, des cours de cuisine en plein air et plus encore ! En plus de créer un sentiment d’appartenance à une communauté soudée, cette initiative a permis aux pères de tisser des liens de proximités avec leurs enfants. Dans un échange des plus humain, on a pu sentir toute la fierté de Mona Sirois, directrice du centre l’Équipage, pour ce véritable tour de force :
« On a vu, au gré des activités, une belle complicité qui est née entre les pères et leurs enfants. Il y a eu aussi beaucoup de liens qui se sont créés entre les enfants participants : tu sais, au début ils ne se connaissaient pas tous, ils n’habitaient pas dans le même village nécessairement. Mais avec le temps, on a pu voir de beaux échanges découler de cette initiative.
L’intérêt des papas envers cette offre de service a parlé d’elle-même : à chaque activité, ils manifestaient leur intérêt et disaient même qu’ils avaient hâte à la prochaine activité ! On sentait qu’il y avait beaucoup de reconnaissance, les papas se sentaient utiles. Tout le monde était très impliqué dans le projet. » Mona Sirois, directrice du centre
Il n’est pas toujours facile de mettre sur pieds de telles initiatives. Mais lorsque l’enthousiasme des participants fait l’unanimité, cela témoigne non seulement du professionnalisme de l’équipe, mais aussi de la pertinence du projet, qui est directement issu d’un esprit d’entraide et de communauté. Espérons que la municipalité pourra voir une deuxième édition de ce partenariat pour la saison estivale !
Lorsqu’on voit des initiatives comme celles-ci se déployer un peu partout au Québec, on réalise tout ce qu’apportent les centres de pédiatrie sociale en communauté pour les familles et enfants vivants de grandes situations de vulnérabilité. De les savoir soutenues, écoutées et entre bonnes mains, ça nous confirme que la mission de la Fondation Dr Julien est toujours pertinente et d’actualité. Continuons, ensemble, d’apporter une lueur d’espoir aux personnes en ayant le plus besoin.
La campagne de la Guignolée Dr Julien se poursuit jusqu’au 15 janvier 2023. Il n’est pas trop tard pour, à votre tour, faire une différence. Aidez-nous à soigner plus de familles issues de milieux vulnérables. Ensemble, permettons à tous les enfants de grandir en santé.
