« Ce sont nos valeurs qui nous guident et qui nous permettent d’atteindre nos rêves ». En cette journée internationale des droits des femmes, découvrez comment la Fondation célèbre tout le travail parcouru vers l’atteinte de l’égalité.
À la Fondation Dr Julien, nous avons la chance d’accompagner des jeunes filles au quotidien. Des jeunes filles brillantes, drôles, résilientes. Des jeunes filles qui ont une imagination débordante et qui ne craignent pas de livrer le fond de leur pensée. Des jeunes filles qui font face à des situations de grande vulnérabilité, mais qui réussissent à garder la tête haute. Et pour nourrir cette assurance et cette autonomie, il faut tout d’abord commencer par la conscientisation de leurs droits fondamentaux.
En cette journée qui nous est chère, découvrez 3 histoires de la pédiatrie sociale, qui sont le véritable reflet des valeurs que nous désirons véhiculer. Car que l’on soit enfant, jeune fille ou adulte, les droits des femmes, ça se célèbre à toutes les étapes de la vie.
Un jour, Bénie a demandé au Dr Julien : « Pensez-vous qu’il pourrait y avoir une autre Fondation Dr Julien ailleurs dans d’autres pays, pour aider encore plus d’enfants qui en ont de besoin ? ». Les yeux pétillants, on sentait derrière ses paroles un monde de possibilité qui s’offrait à elle.
Pour cette jeune fille bouillonnante d’énergie, c’était une évidence : si la pédiatrie sociale a pu l’aider, elle, à se valoriser, alors il s’agit d’un modèle qui peut servir à tellement plus d’enfants à travers le monde. Les centres, en espaces sécurisants, leur permettent de se rassembler, d’échanger et d’en apprendre plus sur leurs droits. Sensibilisées et outillées, les jeunes filles comme Bénie ont toutes les clés en main pour s’autoriser à rêver d’un avenir prometteur.
Il est toujours touchant de constater à quel point les jeunes que nous accompagnons ne craignent pas la grandeur de leurs ambitions.
Parlant d’ambition ; lorsque l’occasion se présente, les jeunes n’hésitent pas à se mobiliser pour des causes qui leur tiennent à cœur. Et parfois, ce sont de belles invitations qui trouvent leur chemin jusqu’à nous !
C’est ce qui est arrivé en 2022, avec les Olympes de la Parole. Chaque année, ce concours d’envergure nationale invite les élèves du secondaire à réfléchir sur le thème des inégalités entre les sexes et de leurs impacts sur l’autonomie des filles et des femmes.
Invitées à siéger comme membres du jury, quatre de nos ambassadrices du Comité des droits des enfants ont relevé le défi avec brio ! En plus de créer la grille d’évaluation, elles ont décerné le prix Coup de cœur des jeunes à l’équipe gagnante lors du gala.
Cela démontre que leur expertise en la matière est reconnue, mais cela envoie aussi un message clair : la voix des jeunes compte et elle est valorisée. Et à les voir piloter des projets de la sorte, on se dit que les centres de pédiatrie sociale agissent en espaces où l’épanouissement est réellement possible.
S’épanouir en toute confiance : ce fut le cas pour Karoline, qui a été suivie au CPSC La Ruelle jusqu’à ses 18 ans. La pédiatrie sociale lui a servi de levier pour instaurer une confiance en ce qu’elle avait le pouvoir d’accomplir.
Jonglant à l’époque avec des enjeux personnels, sa trajectoire de vie s’est métamorphosée. Fièrement originaire du quartier Hochelaga-Maisonneuve, la jeune maman garde de précieux souvenirs du temps où elle allait « chez le Dr Julien », comme elle le dit si bien.
Elle tenait à se remémorer avec nous ses visites en clinique de pédiatrie sociale, qui l’ont aidée dans son cheminement.
« À la maison, ce n’était pas toujours tout rose. Ce sont mes visites à La Ruelle qui m’ont permis de traverser cette épreuve. Petit à petit, mes différents problèmes de comportement se sont estompés. Aujourd’hui, je suis fière de tout le chemin que j’ai parcouru… Ce n’est pas parce qu’on grandit dans un milieu “différent” qu’on ne deviendra pas avocat ou médecin. Ce sont nos valeurs qui nous guident et nous permettent d’atteindre nos rêves ».
Elle est là, la véritable force de la pédiatrie sociale : laisser les enfants redevenir maîtres de leur propre vie.
Le 8 mars, partout à travers le globe, nous célébrons le travail colossal de milliers de femmes qui luttent pour un monde plus juste. Particulièrement en cette journée internationale des droits des femmes, les discussions, les réflexions et les échanges sont accueillis et nécessaires.
Grâce à tout le chemin parcouru jusqu’à maintenant, nos sociétés se retrouvent transformées dans cette atteinte vers l’égalité, qui est bien loin d’être acquise.
À la Fondation Dr Julien, l’équité, l’égalité et le respect des autres font partie de nos valeurs les plus intrinsèques. La protection des droits des enfants passe d’abord et avant tout par la sensibilisation et l’éducation. Pour toutes les jeunes filles et les enfants accompagnés dans les centres de la Fondation Dr Julien, de savoir reconnaître une situation où leurs droits sont bafoués, ça change tout.
« Un enfant outillé par rapport à ses droits réussi à identifier les injustices auxquels il fait face, puis à se défendre. C’est ce qu’on fait tous les jours en pédiatrie sociale : on outille les enfants et leurs familles pour qu’ils puissent reprendre le pouvoir dont ils ont souvent été privés et se défendre en leur propre nom » nous explique Malika Saher, avocate-médiatrice principale à la Fondation Dr Julien.
Nous réalisons qu’il reste énormément de chemin à parcourir pour que les femmes de tous les horizons se sentent respectées. Encore aujourd’hui, des millions de jeunes filles et de femmes sont victimes de discrimination et se heurtent à des enjeux sociétaux brimant leurs droits les plus fondamentaux. Dans ce combat du quotidien, continuons de protéger leurs acquis.
Parce que nous croyons que les voix de toutes les jeunes filles méritent d’être célébrées et entendues, offrons à nos enfants la chance de s’épanouir dans le respect de leurs droits fondamentaux.